En remontant les routes de l’esclavage on n’a jamais vraiment pu expliquer pourquoi le blues du Mississipi était si proche de celui de Djoliba (le fleuve Niger qui traverse tout le Mali).  Ces échos intercontinentaux sont puissants et Boubacar Traoré s’en est fait l’artisan acoustique, avec son mini grand orchestre composé de sa guitare, d’une calebasse pour la percussion et d’un harmonica.

Traditionnelles, bluesy ou funky, les compositions et la voix rocailleuse de Boubacar nous emportent dans un tourbillon vivant et connecté. Cette musique ancrée dans le passé et pourtant bien moderne cherche avant tout la proximité, le partage avec le public.

Boubacar c’est un des derniers représentant du blues malien, et un combo intemporel avec un style, une patte, une identité artistique immédiatement reconnaissable.

A déguster sans modération, parce que c’est trop bon et qu’après, on ferme !