Da Cruz s’établit de plus en plus comme un genre musical à part entière » (Soultrain).

Elle réfléchit aux failles du monde à partir de sa première patrie, le Brésil. Un pays qui a anticipé toutes les évolutions que nous observons partout aujourd’hui : « Il y a une aliénation fondamentale entre la politique et le peuple, il y a un racisme naissant, des divisions sociales, il y a une injustice toujours plus grande dans la répartition des richesses, et il y a cette nostalgie inexplicable de l’autoritarisme », explique Mariana Da Cruz.

Et c’est contre tout cela qu’elle chante. Depuis plus de 15 ans.

Sa musique se construit à partir de ses origines africaines, qu’elle est partie chercher en Afrique de l’Ouest, et de ses racines brésiliennes, de Rio à Bahia. Elle crée une musique urbaine profonde en position d’attaque contre la haine, l’aveuglement et la myopie politique. Des chansons courageuses pour des temps confus.

Une musique à la fois intemporelle et moderne, qui attaque mais vise le cœur, qui a du style mais qui ne suit pas les modes. Elle a enflammé Paléo, elle mettra le feu autour de la Villa.